Les types d’isolations phonique
A moins d’habiter au fin fond d’une forêt, les nuisances sonores font parties de notre quotidien. Sur le chemin du travail, au bureau, sur la route, au supermarché, en vacances, nous le subissons au quotidien. Alors quand on rentre chez soi, on veut du calme et du silence.
Sauf que ce n’est pas toujours possible. Le bruit ne s’arrête malheureusement pas lorsque l’on ferme sa porte d’entrée. En effet, prennent le relais les voisins un peu trop bruyants, les enfants et leur musique à fond et les bruits provenant de la rue.
Le bruit est une source de stress. C’est prouvé. Pour s’en débarrassé, chez soi au moins, il n’existe qu’une seule solution : réaliser l’isolation phonique de son habitation. Vous devez donc isoler vos murs, vos plafonds et vos fenêtres pour que le silence règne enfin chez vous !
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L’isolation phonique du plafond
Si vous avez des voisins trop bruyants, il faut savoir que vous ne pouvez rien leur imposer car il n’existe pas de réglementation dans ce sens. Cela sera donc à vous de vous occuper de l’isolation phonique de vos plafonds.
Si vous avez l’intention de construire votre maison, n’oubliez pas de prévoir l’isolation acoustique de vos plafonds dès le départ surtout si la chambre de vos enfants est au premier étage.
Dans la majorité des cas et notamment en rénovation, la solution choisie est de faire un faux-plafond. Il « suffit » de faire une ossature métallique et d’y visser des plaques de plâtres. L’espace vide ainsi crée va permettre la mise en place de l’isolant. Nous vous conseillons de mettre des suspentes antivibratiles et de poser une ossature longue portée.
Au niveau du choix de l’isolant phonique, le polystyrène expansé est le plus utilisé. Le polystyrène extrudé, le polyuréthane, la laine de verre et de roche et le liège sont également des bons choix.
L’isolation phonique des murs
Lorsque les murs ne sont pas ou mal isolés, les bruits aériens et les bruits de voisinage s’amplifient. La première chose à faire et que nous vous conseillons grandement est de faire faire un diagnostic acoustique par un professionnel avant de vous lancer dans l’isolation phonique de vos murs.
Cela vous permettre de trouver les pistes qui favorisent la propagation des bruits dans votre maison. Une fois le diagnostic réalisé, vous allez pouvoir agir. Pour l’isolation phonique des cloisons, il existe principalement 3 solutions.
Soit vous posez un isolant sous forme de panneaux sur une ossature, soit vous posez une contre-cloison, soit vous achetez des panneaux qui sont prêts à l’emploi. Cette dernière solution est la plus choisie.
Au niveau de l’isolant, vous allez devoir le choisir en fonction de vos besoins et de votre budget. Parmi les isolants les plus courants, on trouve la laine de roche, la laine de lin, la laine de verre, la ouate de cellulose ou encore la fibre de bois.
Contrairement à l’isolation du plafond, les polystyrènes expansés ou extrudés et le polyuréthane sont déconseillés pour l’isolation des murs car inefficaces.
L’isolation phonique des fenêtres
Des fenêtres qui sont mal isolées vont favoriser les déperditions de chaleur mais également la propagation des bruits de l’extérieur à l’intérieur de votre habitation. Il faut donc également les isoler phonétiquement pour réduire tout ces bruits (passants, voitures, klaxons, trains, avions, bars etc.).
Pour cela, on peut agir de plusieurs manières. Il est par exemple possible de calfeutrer ses fenêtres avec des joints d’isolation fixés sur les montants. C’est une solution simple, rapide, pas chère et très choisie mais ce n’est pas la plus efficace.
La solution la plus performante est de choisir des fenêtres à double vitrage. Nous vous conseillons de choisir un double vitrage asymétrique composé de deux feuilles de verre de 10 cm et de 4 mm d’épaisseur avec une lame d’air de 6 mm.
L’avantage de ce type de fenêtres est que l’air isolé entre les 2 vitres va être un amortisseur des bruits qui viennent de l’extérieur. Elles vont vous changer la vie et vous faire oublier les nuisances sonores qui vous gâchaient la vie.
Les différents types de bruits
Lors de votre projet d’isolation phonique, vous allez entendre des termes comme bruits aériens extérieurs, intérieurs, bruits d’impact ou bruits d’équipement. Voici quelques informations sur chaque type de bruits qui devraient vous être utiles.
Les bruits aériens extérieurs sont comme leur nom l’indique des bruits situés à l’extérieur de votre habitation. Vous les entendez parce qu’ils traversent vos parois mal isolées. Il peut s’agir du trafic routier ou des avions par exemple.
Les bruits aériens intérieurs se propagent de leur lieu d’origine vers toute la maison. Il peut s’agir de vos enfants ou de la télévision notamment.
Les bruits d’impacts apparaissent à la suite d’un choc. Celui-ci va provoquer une vibration qui va se propager à travers différents matériaux, ensuite dans l’air jusqu’à arriver dans vos oreilles.
Les bruits d’équipements englobent quant à eux tous les formes de bruits car celles-ci peuvent se propager de différentes façons. Pour illustrer un tel bruit, on peut prendre l’exemple d’un électrogène. Il va générer un bruit aérien et un bruit d’impact (vibration d’une paroi).
Si vous faites faire un diagnostic acoustique, ce que nous vous conseillons, le spécialiste emploiera ses termes. Il était donc essentiel que vous les connaissiez pour ensuite pouvoir agir en isolant de manière efficace votre habitation.
En résumé
L’isolation phonique ne semble pas importante comparée à l’isolation thermique. Elle est pourtant essentielle si vous ne souhaitez pas vivre avec des boules Quies chez vous.
Pour une vie au calme chez vous, pensez à faire isoler vos fenêtres, vos murs et vos plafonds, choisissez le bon isolant et faites réaliser votre isolation par un professionnel. Il ne faut pas qu’il y ait un seul point ou endroit qui soit négligé. Car le bruit passera par cette faille c’est certain.